Édition du vendredi 29 mars 2002
Les « fonctions métropolitaines supérieures » illustrent le rayonnement des grandes villes, note l'INSEE
Les « fonctions métropolitaines supérieures » illustrent le rayonnement des grandes villes. Symboles de dynamisme, de décision, porteuses dimages positives, elles sont davantage présentes dans les grandes aires urbaines. Cest ce que note la dernière édition d«Insee Première ».
En 1999, comme en 1990, quinze aires urbaines concentrent 68 % de lemploi qui en résulte. Cependant, en neuf ans, la part de cet emploi dans lemploi total a augmenté : elle est passée de 7,1 à 7,9 %. Exception faite de Paris et de quelques métropoles comme Grenoble, Toulouse, Montpellier, Lyon et Strasbourg qui confirment leur prééminence, ce sont les villes de lOuest qui bénéficient le plus de cette croissance, particulièrement Rennes et Nantes. La nature de ces fonctions permet de préciser les points forts de chaque grande ville : la finance à Lille, les transports à Marseille par exemple.
Depuis 1990, ces spécificités ont peu évolué. La liste des «fonctions métropolitaines supérieures» (abrégé par «fonctions supérieures») a été créée après le recensement de la population de 1990 pour compléter lanalyse traditionnelle par secteur dactivité et mettre en évidence les fonctions caractéristiques des plus grandes villes. Elle a été actualisée grâce au recensement de 1999.
Lemploi relevant des onze fonctions supérieures représente 7,9 %de lemploi total : il est qualifié demploi métropolitain supérieur.
En 1990, ce taux était de 7,1 %. Son augmentation, qui traduit lélévation générale et continue des qualifications, concerne surtout les aires urbaines. Entre 1990 et 1999, le taux demploi métropolitain supérieur a progressé de 8,2 à 9% pour les 354 aires urbaines du pays.
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